Les premières sorties de la section voile avec l’arrivée des beaux jours sont prometteuses! Du soleil à chaque sortie, suffisamment de vent pour gonfler les voiles, what else ?

Dès la montée à bord, le brouhaha du boulot et de la vie quotidienne s’estompe. De nouveaux repères arrivent, l’équipage s’installe et découvre un univers où l’on parle de bouts et de parre-battage : le passage du sas de Ouistreham marque une première étape de transition avant de découvrir le grand large et de pouvoir hisser les voiles. Quel plaisir ensuite quand on éteint le moteur et qu’il n’y a plus que le bruit des vagues et du vent qui nous porte ! L’équipage apprendre alors à régler les voiles : au près, en remontant au vent, on s’active en tournant les manivelles de winch pour border le génois et la grand-voile. Rien de tel pour se réchauffer en ces soirées un peu fraîches sur l’eau ! Au portant, avec le vent arrière, on goûte au plaisir du spi, cette belle voile qui déploie toutes ses couleurs. Quel plaisir alors de voir le bateau accélérer ! A bord, l’équipage en profite pour sortir le pain et les rillettes, l’air du large, ça creuse !

Il est maintenant l’heure de rentrer, le sas de Ouistreham ne nous attendra pas. Nous profitons des dernières couleurs du soir pour admirer la côte fleurie et la côte de Nacre qui défilent sous nos yeux. A l’entrée du chenal, on rallume le moteur et on affale les voiles. Les parre-battages réapparaissent et l’équipage maîtrise désormais parfaitement le nœud de cabestan qui permet de les installer sur les côtés du bateau afin qu’il ne se cogne pas contre les parois de l’écluse.

A l’arrivée au ponton, avant de repartir chacun de son côté, le rituel de l’apéro permet de prolonger un peu la sortie. On se remémore les bons moments vécus ensemble : les marsouins croisés au large de Deauville, la première fois où l’on a tenu la barre, les subtilités du serpent qui plonge dans le puits et tourne autour de l’arbre (le nœud de chaise !)…

Vivement la prochaine sortie !